Aventure onusienne – n° 1
Chers amis et "diplomates" onusiens
Mes aventures onusiennes ont commencé de facto depuis 1 semaine et officiellement hier, après ma 1er réunion de travail avec le Représentant Résident (RR) de l’OMS au Cap Vert (CV) et son assistante administrative.
Tout d’abord, le Système des Nations Unies au CV – Pnud, Unicef, Pam, Fnuap, Fao et Oms- est une structure animée par une cinquantaine de fonctionnaires, dont la majorité sont des fonctionnaires recrutés localement.
Les conditions logistiques sont propres, dans un bâtiment situé à peine à quelques mètres de l’océan Atlantique, plus précisément, des plages de « Quebra-canela » et « Prainha », à Praia, Île de Santiago.
Comme prévu, je me suis présenté au bureau le 15 septembre, mais le RR m’a proposé de reporter d’une semaine le début du stage (le 22) car il serait au Tarrafal dans une action de formation au personnel de santé du pays. Néanmoins, je me suis présenté au bureau tous les jours depuis le 15, à titre non officiel, dans le but de me familiariser avec l’ambiance, d’avancer quelques recherches au sein du Centre d’infos, docs et multimédia de l’Onu/cv.
La chose n’était pas mal joué car au bout de 3 jours, et faute de concurrence au poste d’administrateur exploité débutant (aucun signe d’autres candidats), j’ai été invité à m’installer tout de suite dans mon futur bureau de stagiaire.
C’est un petit bureau confortable et individuel, au 1er étage, dont à partir d’aujourd’hui j’ai la clé et une autorisation du RR pour y rester au delà des horaires de travail (8h-16h). A partir de demain je compte amener mon sac de couchage, ma guitare et quelques sandwiches…
A la fin du 1er jour dans mon bureau, j’ai été acteur d’un petit épisode hollywoodien. A l’époque sans la clé, j’ai oublié de prévenir le personnel pour m’appeler avant la fermeture du bâtiment. Vers 18h je me suis rendu compte que j’étais barré et tout seul dans le bâtiment : pas de n° portable de personne, faim, fatigue, panique…
J’ai réussi finalement à me faire remarquer par un agent de sécurité et une femme de ménage, qui passaient dans le hall d’entrée du bâtiment, mais aucun des deux avait la clé souhaitée.
Le plan de sauvetage consistait à me faire sortir par la fenêtre. Confirmant toutes mes capacités acrobatiques, l’opération a été réussie avec l’efficacité et la discrétion nécessaires aux affaires privées d’un fonctionnaire international …
Sur la réunion d’hier avec l’RR, j’attendais des négociations difficiles à propos du projet de stage. Comme prévu par notre sage et expérimenté directeur - JDS, le RR avait tout prêt un plan de dissertation à me proposer sur l’OMS : Intro, I, II,et III partie.
Inspiré par la vision du maître JDS, je me suis battu fermement contre son projet de stage « recherche » balançant la fameuse théorie « d’administrateur débutant ». Le débat était riche mas pas conclusif. D’après lui un administrateur international n’est pas un « plombier » mais plutôt un philosophe des bureaux, capable de « comprendre, gérer, planifier et évaluer ». Donc, pas question de me faire sortir du bureau pour aller sur le terrain…
Etonné et un peu déçu avec notre 1er session, je lui ai demandé une pause pour réflexion, car je m’avait imaginé dans les Nissan UN, traversant les montagnes et vallées pour sauver le peuple et proclamé les OMD…
Vers 16h, après une courte session, ont a finalement abouti à un consensus sur mon projet de stage, contenant cette fois une partie que j’ai appelé « Pratique de l’administration internationale » dans lequel j’ai introduit à titre indicatif, des participations aux réunions/négociations avec le gouvernement, les visites aux programmes/activités sur place, la participation dans les ateliers, enfin, sortir du bureau…
La résolution finale a été remise à JDS le jour même, en espérant son arbitrage du différend…
Bon week-end et à bientôt.
Milton Paiva
Chers amis et "diplomates" onusiens
Mes aventures onusiennes ont commencé de facto depuis 1 semaine et officiellement hier, après ma 1er réunion de travail avec le Représentant Résident (RR) de l’OMS au Cap Vert (CV) et son assistante administrative.
Tout d’abord, le Système des Nations Unies au CV – Pnud, Unicef, Pam, Fnuap, Fao et Oms- est une structure animée par une cinquantaine de fonctionnaires, dont la majorité sont des fonctionnaires recrutés localement.
Les conditions logistiques sont propres, dans un bâtiment situé à peine à quelques mètres de l’océan Atlantique, plus précisément, des plages de « Quebra-canela » et « Prainha », à Praia, Île de Santiago.
Comme prévu, je me suis présenté au bureau le 15 septembre, mais le RR m’a proposé de reporter d’une semaine le début du stage (le 22) car il serait au Tarrafal dans une action de formation au personnel de santé du pays. Néanmoins, je me suis présenté au bureau tous les jours depuis le 15, à titre non officiel, dans le but de me familiariser avec l’ambiance, d’avancer quelques recherches au sein du Centre d’infos, docs et multimédia de l’Onu/cv.
La chose n’était pas mal joué car au bout de 3 jours, et faute de concurrence au poste d’administrateur exploité débutant (aucun signe d’autres candidats), j’ai été invité à m’installer tout de suite dans mon futur bureau de stagiaire.
C’est un petit bureau confortable et individuel, au 1er étage, dont à partir d’aujourd’hui j’ai la clé et une autorisation du RR pour y rester au delà des horaires de travail (8h-16h). A partir de demain je compte amener mon sac de couchage, ma guitare et quelques sandwiches…
A la fin du 1er jour dans mon bureau, j’ai été acteur d’un petit épisode hollywoodien. A l’époque sans la clé, j’ai oublié de prévenir le personnel pour m’appeler avant la fermeture du bâtiment. Vers 18h je me suis rendu compte que j’étais barré et tout seul dans le bâtiment : pas de n° portable de personne, faim, fatigue, panique…
J’ai réussi finalement à me faire remarquer par un agent de sécurité et une femme de ménage, qui passaient dans le hall d’entrée du bâtiment, mais aucun des deux avait la clé souhaitée.
Le plan de sauvetage consistait à me faire sortir par la fenêtre. Confirmant toutes mes capacités acrobatiques, l’opération a été réussie avec l’efficacité et la discrétion nécessaires aux affaires privées d’un fonctionnaire international …
Sur la réunion d’hier avec l’RR, j’attendais des négociations difficiles à propos du projet de stage. Comme prévu par notre sage et expérimenté directeur - JDS, le RR avait tout prêt un plan de dissertation à me proposer sur l’OMS : Intro, I, II,et III partie.
Inspiré par la vision du maître JDS, je me suis battu fermement contre son projet de stage « recherche » balançant la fameuse théorie « d’administrateur débutant ». Le débat était riche mas pas conclusif. D’après lui un administrateur international n’est pas un « plombier » mais plutôt un philosophe des bureaux, capable de « comprendre, gérer, planifier et évaluer ». Donc, pas question de me faire sortir du bureau pour aller sur le terrain…
Etonné et un peu déçu avec notre 1er session, je lui ai demandé une pause pour réflexion, car je m’avait imaginé dans les Nissan UN, traversant les montagnes et vallées pour sauver le peuple et proclamé les OMD…
Vers 16h, après une courte session, ont a finalement abouti à un consensus sur mon projet de stage, contenant cette fois une partie que j’ai appelé « Pratique de l’administration internationale » dans lequel j’ai introduit à titre indicatif, des participations aux réunions/négociations avec le gouvernement, les visites aux programmes/activités sur place, la participation dans les ateliers, enfin, sortir du bureau…
La résolution finale a été remise à JDS le jour même, en espérant son arbitrage du différend…
Bon week-end et à bientôt.
Milton Paiva
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