Monday, March 19, 2007

8-Discours de clôture du S-Général de l'ONU (M.Paiva)

DISCOURS DE CLOTURE DU S-G DE l’ONU
Conférence de Stockholm pour la relance du dialogue Nord-Sud[1]
Du 29 mars au 1er avril 2005




Mme la Présidente,
Mme la Secrétaire Générale,
Mme le Rapporteur,
Mme la Secrétaire Générale de la CNUCED
Mesdames et Messieurs les honorables Ambassadeurs,

Permettez-moi tout d’abord de vous féliciter au non des Nations Unies pour votre brillant travail, et de vous réitérer toute ma joie de participer à cette conférence.

Permettez-moi aussi de féliciter toutes les délégations ici présentes, pour leur travail, efforts et esprit de conciliation.

Mesdames et Messieurs,

A l’occasion de l’ouverture de cette Conférence, je vous ai incité à vous fixer des objectifs ambitieux, voire difficiles.

Je vous ai même invité à oser changer l’histoire, comme l’ont fait plusieurs résolutions, adoptées à l’issu de négociations diplomatiques multilatérales.

Dans ce discours d’ouverture, je vous ai parlé aussi du développement, du commerce, du droit, des réformes, des chiffres, de la bonne gouvernance…

Pour la clôture de cette honorable assemblée, et après avoir entendu les déclarations de nombreux Etats, je me permets de ne pas revenir sur le fond même de la résolution. Par sa clarté, autorité et poids politique, la Résolution de Stockholm pour la relance du dialogue Nord-Sud, constitue un message réaliste, progressiste et chargée d’espoir pour les « peuples des Nations Unies».

Hier soir, suite à la fin des travaux des Commissions spécialisées, je n’ai pas pu éviter de me poser la question suivante : a-t-on changé l’histoire à Stockholm?

(pause +)

Je me suis dit que l’objectif ainsi établi était, peut-être, très élevé voire imprudent.

C’était une imprudence compréhensible, car un Secrétaire Général de l’ONU doit être forcément quelqu’un qui croit en des objectifs difficiles.

De Doha à Monterrey, et puis à Stockholm, la Communauté internationale avance pas à pas, petit à petit, dans le dialogue Nord-Sud.



Chers ambassadeurs,

Permettez-moi de comparer ce dialogue à un poème, et les articles de la résolution à des versets par lesquels le Nord et le Sud racontent leur amour réciproque. Leur entourage croit, de plus en plus en un mariage dont Mme l’ONU, marraine de cet événement, qui ne cesse d’en parler à tout le Monde.

Honorables,

Je voudrais terminer en citant une phrase d’un ancien Président de la République de la Côte d’Ivoire (Félix Houphouët-Boigny), invoquant un sujet qui est cher à cette conférence ainsi qu’aux Objectives de Développement pour le Millénaire (ODM): la lutte contre la faim.

Mesdames et Messieurs,

(je cite) «Un homme qui a faim n’est pas un homme libre »


Je vous remercie.

Milton PAIVA
Ambassadeur de la Côte d’Ivoire
Secrétaire Général de l’ONU















[1] Simulation de Conference diplomatique multilatérale, étudiants du DESS d’Administration Internationale, Universités Panthéon-Sorbonne (Paris I) e Panthéon-Assas (Paris II), Promotion 2004/05

2 comments:

Filipa said...

Aplaudido de pé! Pelo menos quando proferido para o público do banco da metodona:)

menina-m said...

se isto é só um ensaio, estou para ver os discursos do sr. secretário-geral de um partido ainda secreto...